Enfin ! Depuis le temps qu’on l’attendait, Mutafukaz le film (d’animation), est enfin sorti dans les salles !
Pour tous les fans (comme nous) de la première heure de la BD éponyme, c’est l’occasion de retrouver Dark Meat City, une version bien trashy de Los Angeles imaginée par Run, le créateur de Mutafukaz.

La BD, écoulée à 145 000 exemplaires dans le monde depuis le premier tome sorti en 2006, a été produite par Ankama, la société roubaisienne à l’origine de Dofus et de Wakfu, qu’on ne présente plus.

Mutafukaz : le synopsis

Angelino, notre livreur de pizza loser et psychopathe préféré, partage sa vie entre des livraisons à risque sur son scooter, et le squat dans une chambre minable de Dark Meat City. Il partage celle-ci avec Vinz, son coloc à tête de mort, et une armée de cafards qui fait partie de leur quotidien… voire de leur famille. Un jour, Angelino est victime d’une accident de scooter, où il fait la connaissance de Luna, une bombe latine aux cheveux noirs de jais (oui, comme ton iPhone qui aura tenu 2 mois). Mais son accident n’est pas sans conséquences ! Il souffre de terribles maux de tête et d’étranges hallucinations, où il se voit poursuivi par des hommes en noir… Aucun doute pour lui et son coloc, ils sont pris pour cible, et vont devoir redoubler d’ingéniosité pour survivre dans cette ville à l’atmosphère sombre !

Pourquoi on ira voir Mutafukaz au ciné

Co-réalisé par Run (le créateur de la série) et Shojiro Nishimi, qui a bossé entre autres sur l’animation d’Akira, Mutafukaz s’annonce comme la grosse bombe animée qu’on attend depuis (très) longtemps. Pour avoir eu l’occasion de bosser à Ankama lors de l’arrivée de Run, ce type est un maniaque du détail, en plus d’être extrêmement productif et créatif. Passionné par L.A., sa culture hiphop, son atmosphère bling-bling, Mutafukaz transpire sa vision de « jumelle maléfique » californienne, et on a absolument hâte de voir ce que ça donne sur grand écran.

A l’heure où tous les studios se sont mis aux images de synthèse, Mutafukaz mise sur l’animation traditionnelle. Ce ne sont pas moins de 100 dessinateurs du studio japonais « 4°C » (株式会社スタジオよんどしい), à qui l’on doit Mind Game ou Amer béton, qui se sont attelés à concevoir et coloriser à la main les décors utilisés dans le film. Ouais, les mecs se sont pas foutus de notre gueule.

logo mutafukazDepuis le début, Mutafukaz nous abreuve de références pop relatives à la Californie, et invite de très nombreux artistes dans ses pages. Ah, et il fallait qu’on vous le dise : le tag « Mutafukaz » a été réalisé par Dany Boy, le même mec qui a fait le logo de Boukachuk. Autant dire qu’on ne peut accueillir qu’avec sympathie un projet aussi lourd !

Ah, et pour que la boucle soit bouclée, les producteurs ont fait appel à Gringe et Orelsan, pour prêter leur voix à Vinz et Angelino. Pour mener à bien son projet, Run s’est vraiment entouré des meilleurs, et on souhaite à ce film toute la réussite qu’il mérite !

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Mutafukaz, version papier