Mabruzza, éleveurs de palais.

Déjà, ce nom… hum. Ca ressemble à une marque de moto italienne, à un arabica souple et puissant ou… au nom d’une secte mexicaine.

Juridiquement, c’est une association loi 1901 qui organise des événements culinaires et culturels dans la métropole européenne lilloise (la MEL pour les locaux).

 

Sinon, sans déconner, le nom viendrait d’une fête perpétuelle vieille de plusieurs milliers d’années.

– Euh, donc elle dure encore ?
– En gros ouais, mais on a un peu modifié des trucs. Perpétuel, c’est trop fatiguant, même à Lille.
– Ok, mais c’est quoi une fête ?

Oubliez les soirées blanches de monsieur Barcley et les samedi soirs sur France 2, ici on parle de festoyer sérieusement. Ce genre de momen! avec un point d’exclamation au cours duquel on entend un Eurêka chanté à l’unisson sur fond de bonnes basses lourdes.

On se rapproche allez, on entend des bruits de bouches, on prend son pied.

On aime partager le pain et aussi la scène, c’est pourquoi nous invitons et soutenons des artistes qui nous plaisent comme DieDerDas, Cageots Vénères Ouais, Tampon Tango, Lena Deluxe, Rhône-Poulenc, Sheetah & Les Weissmüller

A la Gare Saint-Sauveur, dans un studio à Wazemmes, au Monde Moderne ou dans un White Cube, Mabruzza tente de raconter une époque curieuse, gourmande, connectée en 4g. Bien sûr la gastronomie dans la métropole est en pleine effervescence et Mabruzza ne se pose pas en concurrent. Respect, pas d’offense, le monde libre…

Voyez vous-même les intitulés des événements :

– On peut mettre un nuage de tag comme dans les années 2010 ?
– Ok

 

hangover brunch, working breakfast, dîner érotique, bataille de sandwich, cuisine de survie

 

Bon d’accord, et pour résumer SVP ?

Nous sommes de grands admirateurs de Brillat Savarin, l’auteur.

Ok, le fromage aussi.

 

C’est celui qui a dit par exemple :

Convier quelqu’un c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous votre toît.”

 

Pour résumer, on s’amuse beaucoup. En amont d’un événement, on se prend la tête dans tous les sens pour que tout soit juste et tienne la route. On essaie d’éclaircir les idées de 2h du matin avec beaucoup de café. Aussi, dans nos événements, on ne peut pas s’empêcher de mettre de la musique, de faire un décor, un scénario. Tout ça doit être bien agencé, ça prend du temps et beaucoup d’énergie et quelques fois on fait des bêtises.

(Cf organiser un combat entre une mante religieuse et un phasme géant, le tout commenté avé l’accent du sud)

 

Mais on s’en fout, si les gens kiffent, on met la barre plus haut la fois suivante.

Un couteau ça s’aiguise. L’esprit aussi.

 

Et en 2017 ça donne quoi Mabruzza ?

Eh bien on a beaucoup de projets dans nos sacs à dos, on ferait bien un cooking club bientôt, un zakouski tour, une fête avec #Boukachuk ou un barbecue urbain en plein centre-ville ?

 

Follow the smoke tcho ! Et si t’es enrhumé, suis @Mabruzza sur Facebook et Instagram.